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Question de M. Christian Klinger (Haut-Rhin - Les Républicains) publiée le 14/03/2024

M. Christian Klinger attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les conséquences de la réforme du deuxième cycle des étude de médecine.
L'année 2024 résonne d'une manière singulière pour les étudiants en médecine. En effet, la mise en application des réformes propres à l'externat engendre de nombreuses inquiétudes. Auparavant, pendant les trois années d'externat, et donc jusqu'en sixième année de médecine, les futurs médecins passaient les épreuves classantes nationales (ECN) en fin d'externat. Ces examens donnaient lieu à un classement permettant ensuite de définir la spécialité et le lieu d'affectation des futurs médecins pour leur internat. Désormais, les étudiants devront passer des épreuves dématérialisées nationales (EDN) et obtenir au minimum 14/20 dans la catégorie des connaissances exigibles pour tout médecin. Cette réforme est perçue comme un durcissement des critères de sélection. Pour preuve, plus de 290 étudiants en sixième année se sont vu refuser de poursuivre leurs concours d'internat parce qu'ils n'avaient pas obtenu une moyenne de 14/20 aux EDN. Parallèlement, la désertification médicale ne cesse de s'accroître en France et les médecins étrangers sont démarchés pour rejoindre l'hexagone. Cette réforme met notamment les étudiants en médecine dans une position défavorable par rapport à leurs homologues européens exerçant en France, qui n'ont jamais été confrontés à de telles exigences. Enfin, comparée à la moyenne de 10/20 dans d'autres filières universitaires françaises, cette nouvelle norme conduit à une disparité injuste entre les étudiants.
Aussi il lui demande de préciser la stratégie gouvernementale afin de favoriser la réussite des étudiants en médecine de deuxième cycle.

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En attente de réponse du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche

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